Oui, le couvert de neige est là pour nous rappeler que l’hiver n’est pas encore fini. Mais, les journées de plus en plus longues indiquent qu’on est en route vers le printemps. Pour les jardiniers aguerris, février sonne déjà le temps des semis, mais c’est aussi un bon moment pour rempoter ses plantes vertes.

C’est un fait, en février, la plupart des plantes d’intérieurs commencent à donner quelques signes de fatigue. Certaines perdent des feuilles, d’autres s’étiolent et quelques candidates stoppent leur croissance. Profitons des sacs de terreau que l’on sort, afin de commencer quelques semis qui exigent du doigté, pour procéder à un rempotage en bonne et due forme.
On ne niaise pas avec le terreau
Chez nous, on aime récupérer, réutiliser, transformer, mais quand il est question de terreau, pas question de chercher les économies de bouts de chandelle. Un terreau de bonne qualité fera toute la différence.
D’abord, opter pour un terreau adapté aux besoins de votre plante. Il existe des mélanges spécialement conçus pour les cactus et les violettes africaines. D’autres terreaux sont plus adaptés à la culture de certaines orchidées. En général, un terreau d’empotage standard convient à la grande majorité des plantes d’intérieur.
On évite les terreaux gonflés aux petites billes de styromousse qui ne servent à rien d’autre que d’augmenter le volume des sacs. Toutefois, on recherche les terreaux contenant de la perlite, une autre petite boule blanche qui est friable quand on l’écrase entre les doigts. La perlite est une composante ajoutée aux terreaux pour en améliorer la rétention d’eau. Ça, on aime.
Il n’y a pas de recette secrète pour rempoter
On étend le papier journal sur la table, on renverse la plante, on déloge délicatement la vieille terre entre les racines et on remplace le vieux substrat par le nouveau. On s’assure que la plante soit « replantée » au même niveau qu’auparavant. Tout empotage est suivi d’une généreuse séance d’arrosage.
Même si on encourage l’utilisation d’un terreau de qualité, le vieux terreau peut être réutilisé dans un mélange 50% vieux terreau et 50% terreau neuf pour rempoter des plantes moins gourmandes en eau, comme la sansevière. Il peut aussi être réutilisé pour remplir les gros contenants et les bacs à fleurs à l’extérieur.
Bien sûr, on ne rempote pas ses plantes vertes chaque année. On procède seulement au besoin. À l’œil nu, on sait vite reconnaître un terreau qui a tout donné. Et une fois rempotées, c’est maintenant aux plantes d’intérieur de recommencer à nous en donner plein la vue!