Revivre les années victoriennes est chose facile dans la ville de Québec, elle qui regorge de sites historiques et patrimoniaux d’une qualité exceptionnelle. Nous vous proposons ici une petite virée à vélo qui gravite autour d’un joyau de l’époque romantique, la maison Henry-Stuart.

Bien sûr, quand on pense Histoire, les plaines d’Abraham viennent rapidement à l’esprit. C’est dans ce vaste parc paysager que l’on capture des vues imprenables sur le fleuve Saint-Laurent et l’essence même de l’aménagement du paysager, entre 1810 et 1900. À peu près au centre des plaines, on trouvera un jardin intimiste, construit à la manière d’un petit « square », qui allie le style classique français au style plus libre des jardins à l’anglaise, le Jardin Jeanne-d’Arc.
En s’étirant un peu plus vers l’ouest, on arrive à un bel espace dont l’histoire remonte au temps de la colonisation, le parc du Bois-de-Coulonge. La richesse des lieux impressionne : arboretum, jardins, vestiges historiques et, encore, une vue imprenable sur le fleuve. Puis, à l’extrémité ouest de ce grand parc, on découvre une autre petite maison historique, la Villa Bagatelle. Ses jardins s’inspirent des grands courants du mouvement pittoresque en amalgamant le charme naturel des plantes indigènes et les arrangements à l’anglaise.
C’est à ce moment qu’on revient enfin sur nos pas pour apprécier la maison Henry-Stuart, afin de profiter de la fraîcheur que procurent les grands arbres de ce jardin d’inspiration anglaise. Riche de ce parcours historique qui précède la visite, on est à même d’apprécier le charme et le romantisme des lieux. Selon Albert Mondor, porte-parole de l’Association des Jardins du Québec, « le jardin de la Maison Henry-Stuart est un petit havre de paix où il fait particulièrement bon s’arrêter et se ressourcer ». Le site propose une programmation culturelle diversifiée, dont le passage de la brigade lyrique du Festival d’opéra de Québec, le 25 juillet. Après une visite de la maison et des jardins, d’une durée approximative de 50 minutes, vous êtes cordialement invités à prendre le thé et un morceau de gâteau au citron sur la galerie, juste à temps pour le « Four O’clock tea »! Quoi de mieux pour apprécier la vie bourgeoise du début du XXe siècle? « So British my dear!»
On peut ensuite conclure la journée avec un saut de puce au Musée national des beaux-arts du Québec juste de l’autre côté de la rue, ouvert tous les soirs jusqu’à 18h. L’exposition de la peintre impressionniste Berthe Morisot sera tout à fait en diapason avec l’esprit de la maison Henry-Stuart.
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Cet article fait partie de la série Carnet de route, rédigée en collaboration avec l’Association des jardins du Québec et TAPAGE création.communication.

