Quand la NASA confirme que certaines plantes vertes contribuent à la purification de l’air, on peut difficilement douter de la véracité des faits. Composés organiques volatils, benzènes, xylènes et autres particules polluantes n’ont qu’à bien se tenir. Les plantes vertes passent à l’action!
Elles sont partout, ces toxines nuisibles qui, à notre insu, circulent dans l’air de nos maisons. Elles se trouvent dans les colles utilisées pour la fabrication du bois pressé, dans la peinture, dans les scellants, les vernis et les produits chasse-tache. Certaines sont reconnues pour déclencher l’asthme et provoquer des réactions allergiques. D’autres sont même cancérigènes.
Le formaldéhyde est particulièrement pointé du doigt. Même si la régulation a grandement diminué sa présence dans différentes substances, ce composé volatil s’avère assez difficile à éviter. Par chance, certaines plantes ont la capacité d’absorber et de capter le formaldéhyde et ainsi améliorer la qualité de l’air.
La fougère de Boston est la grande championne de la purification, toutes catégories confondues. Superbe en jardinière suspendue ou sur une table, il faut cependant admettre qu’elle nécessite quelques soins particuliers pour rester belle et dense.
Arrivent ensuite les palmiers de tout acabit. Plus difficile à dénicher, le palmier dattier nain serait le palmier le plus efficace. Il est suivi de près par deux palmiers beaucoup plus communs, l’aréca (Chrysalidocarpus lutescens) et le palmier nain (Chamaedorea elegans). Ici aussi, il faut respecter quelques petites exigences de culture afin de garder les plants sains et vigoureux.
Par chance, ceux qui ont moins le pouce vert peuvent se rabattre sur le magnifique lis de la paix (Spathiphyllum sp). Non seulement, c’est un excellent purificateur d’air, mais avec une bonne lumière, c’est aussi une plante très facile à faire fleurir. Dans les endroits moins éclairés, la plante développe tout de même un généreux feuillage et elle pardonne même quelques oublis du côté des arrosages.
Cela dit, il faut souligner que toutes les plantes agissent d’une manière ou d’une autre sur l’amélioration de la qualité de l’air. Plus un intérieur est garni de verdure, plus c’est bénéfique pour la santé.